Tout le monde a les mêmes droits.  Mais aujourd'hui, dans le Canton de Genève, un grand nombre d'enfants est privés de l'accès à l'école publique ordinaire. 

  

Qu’il s’agisse d’une forme de soi-disant handicap, d’une vision du monde qui diverge, d’une origine et d’une culture différente, toujours plus d'enfants sont considérés comme inaptes, inefficaces, indignes. Mis à l'écart de leurs pairs, ils sont placés dans une seconde filière d'enseignement, différentielle, qui ne donne accès à aucun diplôme. L'’avenir forcé dessiné imposé par les institutions pour ces enfants est l'assistance ou un emploi de solidarité sous-payé, en marge de la société. 

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Les enfants placés dans des écoles spécialisées sont en augmentation. Un non-sens, dû à la prolifération des diagnostics et à la volonté politique de maintenir une école homogénéisante, compétitive et sélective.   

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L'école ordinaire genevoise n'est pas en mesure d'accueillir et de répondre aux particularités de chaque enfant. Les dernières scandales concertantes ces institutions en ont montré les problématiques. De l'autre coté même les enfants qui sont dans l'ordinaire, la majorité, sont souvent obligés de faire face à un dispositif qui ne répond pas à leurs besoins.  

  

Au cœur du continent européen il existe un système qui prive les enfants de grandir ensemble, en sélectionnant et en élevant par la compétition entre les citoyens.  

  

L'école dans son intégralité, et le contexte social genevois, ne peuvent plus permettre cette condition, ni pour ceux qui sont dans le système ordinaire, ni pour ceux qui sont en dehors.  

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Il ne s'agit plus d'inclure mais de créer une école universelle, égalitaire au sens où elle valorise toutes les différences.

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Nous construirons un mouvement joyeux qui montrera à tous qu'il est possible et encore plus beau d'avancer ensemble. 

 
Égale : la norme, c'est la diversité.